Le boulot d’un instructeur de plongée, ce n’est pas seulement faire des baptêmes, de la balade sous marine et enseigner. Non, c’est aussi prendre soin du bateau qui nous emmène sur la Grande Barrière de Corail.
Laissez moi vous parler du scruber!
Sur la coque du bateau pour lequel je travaille, une fine couche d’algue se fixe sans arrêt. Il y a normalement des peintures spéciale pour eviter que la belle coque ne devienne verte, mais visiblement a la fabrication du bateau, ils ont plutot optés pour la bonne vieille brosse.
Je dis bonne vieille brosse, c’est un peu exagéré. A la place d’avoir une espèce de bidule a récurer, j’ai droit a une énorme brosse rotative. Un truc certes imposant, mais qui est diablement efficace.
Vous pouvez normalement noter la difference de couleur entre le bas de la coque (bleu ciel) et le haut encore couvert d’algues (vert marron). Croyez moi, cette partie sale sur le haut n’est rien par rapport a ce qu’on peut voir si la coque n’a pas été netoyé pour… 2 semaines! Ainsi, cette seance de scrubbing (grattage, en anglais) doit etre faite toutes les semaines. Sachant que le bateau a deux coques, nous devons generalement prendre une journée et demi pour tout faire. Le gros de la coque elle meme est facile, je dois simplement faire des aller-retours avec la brosse (et c’est lourd, meme sous l’eau). En revanche, la finission a coté des helices, des gouvernailles, etc, prend plus de temps puisque je dois le faire a la main.
Pire encore, a la poupe du bateau (l’arriere) se trouve deux renforts. Et ils deviennent vite tres, tres sale. Dans ce cas là, je dois rentrer dedans avec mon eponge a grater, ma brosse et ma patience… Voyez le resultat…
Ce ne sont pas les égouts de Paris… Mais c’est tout de suite moins exotique que plonger avec Némo…